Nature Canada

Aperçu espèce : Grèbe esclavon

Sarah Kirkpatrick-Wahl est stagiaire chez Nature Canada où elle s’occupe des espèces en péril. Sarah a créé le nouveau blogue « Pleins feux sur les espèces » dans lequel elle présente chaque semaine le profil d’une plante, d’un oiseau ou d’un animal protégé en vertu de la Loi sur les espèces en péril (LEP) qui a été observé dans la zone importante pour la conservation des oiseaux Lac Deschênes. Découvrez ces espèces grâce à ce blogue et rendez vous au Lac Deschênes pour voir combien vous pourrez en repérer parmi d’autres.

Découvrez quelques espèces en péril de la ZICO Lac Deschênes. Cette semaine, nous vous présentons le :

Grèbe esclavon

Horned Grebe

Plumage de base
Image par Laura Gooch

Nom scientifique : Podiceps auritus
Statut LEP : Préoccupant; la population des Îles-de-la-Madeleine est répertoriée comme étant en voie de disparition
Classification taxinomique : Oiseaux
Taille : Moyenne, 31-38 cm de long; poids : 300-570 g, envergure : 55-64 cm

Le Grèbe esclavon est aussi appelé Grèbe cornu en raison de ses petites « cornes » jaunes qui sont en réalité des touffes de plumes qui se trouvent juste derrière les yeux de l’oiseau. Les petites « cornes » jaunes ainsi que les plumes rouges à la partie supérieure de la poitrine et noires aux joues constituent le plumage nuptial très caractéristique tant du mâle que de la femelle. Le plumage nuptial du Grèbe esclavon diffère considérablement de son plumage de base gris noir et blanc au point où l’on peut croire qu’il s’agit d’un autre oiseau.
Comme la plupart des canards plongeurs, le Grèbe esclavon est plutôt maladroit sur la terre ferme et il passe la majorité de son temps à flotter sur l’eau ou à plonger à la recherche de poissons, d’insectes aquatiques et de crustacés dont il se nourrit.

Plumage de base  Image par Laura Gooch

Plumage de base
Image par Laura Gooch

Où pouvez-vous aussi observer cette espèce?
Plus de 90 % de la population nord-américaine de cette espèce en âge de reproduction se trouve dans les zones humides partout au Canada où il naît et croît. Il existe également une petite population isolée en âge de reproduction à l’est du Québec où leur domaine vital se limite aux Îles-de-la-Madeleine.

Le saviez-vous ?
• Les oisillons sont capables de nager et de plonger dès qu’ils sortent de leur coquille. Toutefois, ils préfèrent s’installer sur le dos de leurs parents et y rester accrochés même lorsque ces derniers plongent à la recherche de nourriture.
• Le Grèbe esclavon mange ses propres plumes afin de créer une sorte de « bouchon compact » qui aide à conserver la nourriture, comme les os de poisson, jusqu’à qu’elle puisse être digérée. Les parents alimentent même leurs oisillons avec des plumes pour les aider à développer leur propre « bouchon ». Ce comportement est unique à cette espèce.
•  Plus de 90 % des aires de reproduction de cet oiseau se trouvent dans les zones humides du Canada et la destruction progressive des marais et des voies navigables constitue une grave menace à la survie de cette espèce.

Consultez ce blogue chaque semaine pour connaître l’une des espèces à risque que vous pouvez observer au Lac Deschênes.

Vous pouvez signaler des observations de cette espèce, ou d’autres espèces rares, au Service canadien de la faune au 819.997.2800 ou sur le site Web du Centre d’information du Ministère des Richesses naturelle. Une photo et le lieu de l’observation seraient fort utiles!

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