Nature Canada

Un livre rend hommage aux échassiers du lac Mud

The author reading from her book at the Britannia Yacht Club launch event.

L’auteure lors du lancement de son livre au Club nautique Britannia.

La semaine dernière, Nature Canada a eu le grand plaisir de coparrainer le lancement du tout dernier livre de l’auteure canadienne Caroline Balderston Parry intitulé The Heron Spirals: A Commonplace Book. L’événement s’est déroulé au superbe club nautique Britannia situé dans la ZICO Lac Deschênes–Rivière des Outaouais. Plus de 50 personnes ont pris part cet événement commandité et publicisé par le Club nautique Britannia et la Britannia Village Community Association.

Dans son livre, Caroline Balderston Parry nous amène au cœur de sa vie d’adulte, une période douce-amère de 15 ans au cours de laquelle elle est confrontée à la mort subite de son mari. L’auteure raconte comment grâce aux grands hérons du lac Mud, véritable bijou naturel de la ZICO Lac Deschênes–Rivière des Outaouais, elle a puisé un réconfort spirituel et communié avec la nature tout près de chez elle. Son récit est un heureux mélange d’extraits évocateurs tirés de son journal intime, de poésies, de chansons et de superbes illustrations de l’artiste Roderick MacIver, fondateur du Heron Dance Art Studio.

Par certains aspects, la structure et la prose de ce livre me rappelle le best-seller de l’auteur canadien Graeme Gibson The Bedside Book of Birds – An Avian Miscellany, bien que l’ouvrage de Balderston Parry soit plus contemplatif et émotif et qu’il décrive l’expérience unique d’une personne qui découvre les pouvoirs thérapeutiques et la force d’inspiration des oiseaux et de la nature.

Voici deux passages tirés de son livre :

Debout, j’observe les canards sortir de l’eau maladroits et bruyants, alors que les grands hérons prennent leur envol dans un silence apaisant; au moment de s’envoler, les ailes des canards produisent une sorte de sifflement, de chuintement rauque. Par contre, les grands hérons semblent si agiles, si posés, si confiants. S’ils décident de se déplacer, c’est simplement pour s’éloigner des observateurs gênants. Et lorsqu’ils s’envolent, c’est toujours avec grâce, sans panique, et jamais à la « sauve-qui-peut » comme les canards. Malgré leur grande taille, leurs superbes ailes grises se déploient en silence et quand les hérons coassent dans ma direction parce que je les dérange, ils le font l’air hautain sans être effarouchés comme leurs semblables à plumes. »
Extrait de ‘Mid-September 1996′, p. 118.

Un majestueux oiseau à plumes émergeant d’un marais aux eaux troubles ne peut remplacer une étreinte chaleureuse. Pourtant, quand je vois le profil immobile d’un héron patient, je reconnais profondément que le sacré est pour moi un havre apaisant et dans mon esprit, j’ai soudain le sentiment absolu d’avoir été entourée alors que je grandissais, de m’être sentie en sécurité même en prenant des risques. Mais avant tout, je me réjouis d’être soutenue et aimée par les bras divins — ou les ailes divines! »
Extrait de ‘First Spiral – Before’, p. 49.

Pour en savoir plus ou pour acheter le livre de Caroline, consultez son site Web. Un livre électronique est actuellement en phase de développement.

Dans l’exemplaire de Nature Canada, Caroline a inscrit heron blessings (bienfaits du héron – traduction libre).

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